Lyuba Kazanova -
@ Lyuba Kazanova
Date d'inscription : 01/03/2024
Lyuba Kasanova
taking a closer look
Amatrice de fantaisie, elle voue un amour démesuré aux paillettes, aux vêtements colorés et aux chaussures dotées de talons vertigineux. Pourtant, son métier actuel la force à adopter des tenues sobres, déprimantes et absolument pas capables de faire fondre la rétine de son entourage. Elle sera donc la plupart du temps vêtue avec élégance, arborant une expression de compassion contrite, chuchotant des mots de réconfort aux accents chaleureux aux endeuillés. Dans le privé, elle laissera s'exprimer cette part réprimée dans une explosion de couleurs et de matières (même si sa tenue préférée se composera surtout des fringues piquées à son mari pour le pire et le meilleur). Étrangement, sa demeure est d'une simplicité étonnante, sans doute pour calmer son cerveau qui tourne à toute vitesse, mais surtout d'un confort qu'elle juge vital (oui oui, toujours dans la nuance). Seule excentricité, le fauteuil (davantage un trône) de Raspoutine, son furet adoré. Une espèce d'atrocité de velours écarlate et de dorures méticuleusement nettoyé chaque jour qui fait tâche dans le décor sobre et doux de l'appartement jonché de jouets pour l'abominable émissaire du chaos aux tendances cleptomanes, et éventuellement pour Bijou, le toutou à son papa, le pomsky traumatisé de Serguey.
Fun facts (ou pas trop) :
-1m50 de hargne et d’énergie chaotique
-A le dos constellé de cicatrices
-Aime l’argent facile
-A déjà fait une course d’autruches, loué un château gonflable et fait une soirée mousse improvisée dans une chambre d’hôtel
-S’est cachée dans une piscine à balles pour échapper à un bookmaker
Si elle a appris à manipuler des artefacts, elle n'aime pas tellement s'en servir, cela lui rappelle trop la demeure familiale remplie de ces trucs plus précieux qu'elle aux yeux de son géniteur. Néanmoins, l'avantage de ce genre d'environnement fait qu'elle a un très bon oeil pour jauger de la qualité de ces objets. Malgré tout, son approche reste plutôt instinctive et repose davantage sur ses ressentis que sur l'éducation qu'elle a reçu. En effet, mélange de sorcellerie et d'un soupçon de chamanisme issu du peuple Sami, cet équilibre délicat a longtemps été compliqué pour elle qui gardait un contrôle maladif sur ses émotions et son comportement, résultant en un blocage catastrophique. Si elle rattrape peu à peu son "retard" depuis qu'elle a quitté la demeure familiale, il n'en reste pas moins qu'elle est un puit de savoir et maîtrise très bien la théorie. La pratique par contre... cela lui demande préparation, concentration et manque trop de spontanéité à son goût.
La disparition de sa famille et la nouvelle vie qui l'attendait alors ont permis à la jeune femme de pleinement embrasser sa nature, non sans quelques incidents et incendies plus ou moins involontaires. C'est notamment cette liberté conquise dans une formidable explosion qui l'a conduite à rencontrer et fréquenter d'autres créatures. Si elle éprouve une certaine méfiance pour les vampires dont elle considère la nature paradoxale comme un concept que son cerveau refuse d'assimiler (déjà qu'elle avait du mal avec le chat de Shrödinger, alors un machin qui parle qui est mort mais vivant mais mort mais re-vivant derrière, ça commence à faire fumer ses cellules grises), elle éprouve une certaine forme de tendresse pour les lycanthropes et wendigos. Sans doute parce qu'elle a aussi considéré sa nature comme une malédiction durant une partie de sa vie. Mais aussi et surtout parce que les affamés représentent une manne financière non négligeable pour son activité et qu'on ne va pas cracher sur des sous, surtout dans la conjoncture économique actuelle.
Quant à ses semblables... eh bien elle aurait tendance à leur allouer la même méfiance qu'avec les sangsues. Cependant, il peut lui arriver d'en fréquenter quelques uns, avec une nette préférence pour ceux qui jouent subtilement avec les limites de la loi.
En arrivant à Vancouver, Lyuba a joué à la gentille sorcière et s'est faite recenser auprès de la FSV. Pour autant, ça ne veut pas dire qu'elle fera preuve de loyauté auprès de l'institution. Non, elle préfère faire profil bas mais n'hésitera pas à "oublier" les règles si le besoin se fait sentir. En attendant, elle se renseigne discrètement sur les chamans du coin, notamment pour avoir des informations sur la malédiction liée aux wendigos. Après tout si elle veut aider Serguey à mieux vivre sa situation, il faut qu'elle en sache le plus possible. Même si son mari garde sans doute le fol espoir d'être un jour libéré de ce sort, elle est beaucoup plus pessimiste à ce sujet mais se garde bien de le lui dire.
Et les humains ? Oh eh bien ils sont surtout un moyen de gagner sa vie, quand ils sont morts. Elle aime bien les morts, ils ne sont pas contrariants.
Son pouvoir en résumé : Pyromancienne qui jamais ne se sépare de ses briquets et autres moyens de faire des étincelles, la russe n'aime rien tant que la lueur des bougies ou d'un bon feu de cheminée... ou d'un four crématoire. Maîtrisant les flammes à condition d'être en accord avec ses émotions, elle n'en perd le contrôle que lorsqu'elle est en proie à un choix déchirant et difficile, ce qui n'arrive heureusement pas souvent. Il faut dire qu'avec les années elle a eu tendance à laisser ses scrupules derrière elle, ce n'est pas pratique à déménager et c'est bien plus lourd qu'un carton de livres.
Moony
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@ Lyuba Kazanova
Date d'inscription : 01/03/2024
histoire : attention TW violence familiale/meurtre/cannibalisme
Le froid lui mordait la peau, cisaillait ses doigts et son visage. Elle avait été poussée sur le pas de la porte, sans avoir le temps de prendre son manteau. Tant mieux. C'était mieux que de se prendre des coups, que de sentir la brûlure d'un mégot de cigarette sur son dos. Avec un peu de chance elle mourrait de froid et en aurait fini avec cette existence qui, bien que jeune, lui pesait dessus comme si elle avait vécu des siècles. Plutôt que de rester devant la maison familiale, elle avait préféré errer dans les rues de Moscou, slalomant entre les lumières des lampadaires pour rester dans l'ombre et ne pas attirer l'attention des rares passants. De toutes façons il n'y avait que peu de monde à cette heure-là. Et en pleine semaine, en plein hiver, peu étaient ceux à braver les températures polaires de l'extérieur. Sa route s'interrompit dans une ruelle remplie de cartons, de débris et d'ordures. C'était mieux que rien. C'était comme se construire une cabane. Sa notion de l'architecture était balbutiante, mais suffisante pour se créer un abri de bric et de broc. Un raclement de gorge l'interrompit. "Tu fais quoi gamine ?" Son regard éteint se posa sur le drôle de type qui l'avait interpellée. Ah. Il allait peut être la tabasser lui aussi. Ou pire. Bof, tant que ça allait vite et qu'il l'achevait ensuite. "Qu'est ce que tu fous dehors à une heure pareille ?" Elle haussa les épaules. Est-ce qu'il essayait de gagner sa confiance pour mieux la balancer sur une voie de train ? Ou mieux, lui faire faire le tapin ? "Rien. Mon père m'a foutue à la porte. Je suis inutile." Elle reprit sa construction sans plus prêter attention à l'inconnu. Même la floppée de jurons qu'il lâcha ne la fit pas frémir. Petit joueur. Son paternel avait bien pire à la bouche quand il parlait d'elle. "Tu vas pas rester ici, tu vas crever de froid !" Le fragile château de carton trembla un instant avant de s'effondrer. Une veste se posa sur ses épaules. "Allez viens. Je peux pas laisser une gamine à la rue. Bordel, quel salaud mettrait une enfant dehors ?!" Ses grands yeux bleus dévisagèrent l'homme d'un air blasé. "J'ai seize ans." "Quoi ? J'ai cru que t'en avais dix ! T'as oublié de grandir ou quoi ?" "Connard. Et appelle moi Lyuba."
C'était étrangement facile. De revenir là cinq ans plus tard, après avoir disparu. De couvrir son crâne rasé et teint en brun avec une perruque blonde qui la faisait à nouveau devenir le double parfait de sa soeur. D'entrer dans cette maison remplie de souvenirs douloureux. Les coups. Les insultes. Les brûlures de cigarette qui avaient laissé des cicatrices indélébiles sur son dos. Le visage de son père tordu par le mépris, la haine et le plaisir de dominer par la peur et la violence la gamine qu'elle était. Tout ça parce qu'elle n'arrivait pas à la hauteur de sa soeur, si douée, si précoce à faire ses preuves et à maîtriser la magie. Tout était si facile pour Tatianna et si naturel. Est-ce que ça l'avait empêchée d'être sous la coupe de leur père ? Non évidemment. Elle ne servait juste pas de punching ball. Qui aurait pu penser que Lyuba la ratée ne l'était pas vraiment ? Que son pouvoir s'était révélé quand elle avait échappé à cette pression constante, à cette violence qui la paralysait ? Elle avait passé des années à emmagasiner des connaissances pour apaiser le patriarche, à enregistrer méthodiquement la moindre information, à se gaver de savoir. Et c'était finalement l'abandon à ses émotions, la non intellectualisation de la magie qui l'avait libérée de ses chaînes invisibles.
Ses pas la menèrent jusqu'à l'escalier qui conduisait aux chambres. Aucun bruit si ce n'était celui des respirations des siens, assommés par le sommeil et les somnifères qu'ils prenaient depuis des années. Sa soeur avait fini par suivre le chemin de ses parents, se gavant de pilules pour trouver le repos. Parfait. La jeune femme n'hésita pas une seconde et entra dans la chambre de son père avant de se figer un instant en revoyant ce visage vieilli et émacié. Il était misérable. Ridicule avec cette calvitie qui avait gagné du terrain ces dernières années. D'un geste vif, elle saisit la seringue dans sa poche et de son autre main le menton de l'homme pour lui faire ouvrir la bouche, grimaçant à l'odeur de son haleine fétide, mélange d'alcool et de tabac froid. Une injection d'insuline sous la langue. Suffisamment pour que ça le tue. On croirait à un diabète non diagnostiqué. C'était une mort propre et bien trop douce pour ce salaud, mais elle n'était pas stupide au point de faire dans le spectaculaire, au risque de se faire prendre. Elle en avait rêvé pourtant, de trafiquer la chaudière et de voir cette foutue baraque exploser et finir en cendres. Elle sortit de la maison sans un bruit, sans que personne ne la remarque. Lorsqu'elle parvint à la voiture et s'installa sur le siège passager, un sourire lumineux étirait ses lèvres alors qu'elle fixait son ami, l'air enfin apaisée. "C'est fait. Démarre Serguey et barrons nous."
"Putain. Quand tu te fous dans la merde, tu fais pas les choses à moitié." La volute de fumée pleine de nicotine s'éleva doucement jusqu'au plafond et elle la suivit des yeux en se balançant doucement sur sa chaise. Son regard glacé se posa enfin sur son ami et un soupir lui échappa. Il avait failli crever de faim et ça avait eu raison de son putain de bon sens. Il avait fini par bouffer un semblable et maintenant, il n'était plus le Serguey d'avant son départ. Elle l'avait immédiatement senti lorsqu'il était venu la voir. Ce changement invisible, cette magie ancienne qui l'avait transformé en affamé éternel. Evidemment que ça avait fait "tilt" dans son esprit. C'était là, bien rangé dans un tiroir de sa mémoire, une page de livre, le début d'un chapitre et des articles connexes sur le cannibalisme rituel qui avait lieu dans la région il y a longtemps. "En Amérique du Nord, on appelle ça les wendigos. T'as brisé un tabou, t'es maudit et forcé de bouffer de la chair humaine si tu ne veux pas devenir dingue et incontrôlable." Lyuba et le tact ça faisait deux. Ce n'était pas son truc. Non, c'était plutôt le pragmatisme. Et là, tout ce qui l'obsédait c'était où trouver un cadavre suffisamment frais pour sustenter son ami. Le reste attendrait. Elle allait devoir passer quelques coups de fil. Après tout, il y avait ce type qui bossait à la morgue qui lui en devait une. "T'en fais pas Serguey, je vais gérer ça." Elle lui devait bien ça après tout. C'était lui qui l'avait ramassée dans la rue une nuit glaciale. C'était lui qui avait pris soin d'elle. C'était lui qui lui avait filé un coup de main pour prendre sa revanche sur son géniteur. Sa main se posa sur l'épaule du géant et la pressa doucement. "C'est pas de ta faute. Tu as fait ce qu'il fallait pour survivre."
Ils avaient fini par quitter la Russie, par traverser les océans et s'installer à Vancouver après un périple mémorable. En passant par Las Vegas, elle (ou lui, ils ne savaient plus trop) avait eu l'idée d'un mariage sous l'influence de trop d'alcool. Sans doute était-ce davantage par envie d'avoir une famille que par amour. Ce n'était pas grave. C'était même à mourir de rire. Tout comme le nom du funérarium qu'ils avaient repris afin d'avoir toujours des corps pour nourrir la malédiction de Serguey. Sleeping Beauties. Hilarant. Comme leur vie de "couple", toujours à se chamailler, à comparer leur conquêtes et à se lancer les défis les plus stupides possibles. Comme cet appartement à la déco impeccable mais traversé en permanence par un pomsky paniqué poursuivi par un furet qui avait certainement consommé des amphétamines. Elle aimait bien cette vie et cette famille de cinglés. "LYUBA RAMASSE TA FOUTUE BESTIOLE ! BIJOU VA FAIRE UNE CRISE CARDIAQUE !" "OH ÇA VA PAPA A SON CHIENCHIEN ! Viens Raspoutine, maman va jouer avec toi ."
Famille de cinglés.
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@ Keegan Jones
Date d'inscription : 15/02/2024
@ Serguey Kazanov
@ Jade Fletcher
Date d'inscription : 16/02/2024
@ Elena J. Lovecraft
Date d'inscription : 19/02/2024
Omg mais j'étais per-sua-dée d'être passée sur cette fiche !
Bienvenue officiellement, j'aime déjà tellement ce que je lis, ça va être haut en couleur, ça va être bieng. Ça va être très bieng même
Une copine catalyseuse en plus
Bienvenue officiellement, j'aime déjà tellement ce que je lis, ça va être haut en couleur, ça va être bieng. Ça va être très bieng même
Une copine catalyseuse en plus
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@ L'architecte
Date d'inscription : 08/02/2024
Encore un petit effort
Here she is ! On est presque tout bon, mais il y a quelques petits détails que j'aimerais voir réglés/précisés avant de pouvoir te valider.
Tout d'abord, tu as oublié de remplir la partie don/tradition dans l'encadré du début ! Et toujours sur cette question de don et de tradition, j'aimerais quelques petites précisions supplémentaires à propos de ceux-ci : quels sont les capacités exactes du don de Lyuba ? Est-elle capable de créer du feu ex nihilo ? Ou juste de le faire de se déplacer ? De l'amplifier ? Aussi, est-ce qu'il lui arrive de se servir d'artefacts ? Et si oui, dans quelle mesure ?
On comprend bien qu'elle a eu une éducation stricte à la magie, mais sur quelles bases ? A-t-elle appris selon une tradition magique précise (sorcellerie, élementalisme, ou éventuellement une autre tradition pas décrite en annexe ?) ?
Et finalement, concernant son arrivée à Vancouver, j'aimerais que tu détailles un peu plus ce qu'elle sait ou comment elle est impliquée avec les organisations magiques locales, notamment la FSV auprès de laquelle et devrait s'être recensée.
Et dernier détail : étant donné que l'histoire de Lyuba s'aventure sur des thèmes assez graves, ce serait bien si tu pouvais rajouter une liste de TW en en-tête
Voilà pour les précisions à apporter ! Tu sais où me trouver si tu as des questions ou pour me dire que tu as fini ! Bon courage pour la dernière ligne droite !
@ L'architecte
Date d'inscription : 08/02/2024
Félicitations
Ta fiche est
Alors zou, va t'amuser maintenant !
Je le redis, mais c'est un grand plaisir de te voir rejoindre le forum, et encore plus avec un de ces personnages hauts en couleurs dont tu as le secret. Un caractère de cochon qui cache quelque chose de bien plus profond et subtil, on se surprend à avoir énormément de tendresse pour Lyuba dès les premières lignes et jusqu'à la fin de l'histoire, qui au final ne donne qu'une envie : connaître la suite, surtout avec cette relation si particulière avec Serguey qui est infiniment touchante. Et puis bon, une slavophone pyromane qui déteste ses parents, avec moi tu touches forcément juste.
On a donc au final un personnage qui s'intègre à merveille dans l'univers et ses recoins les plus froids. Je t'ouvre donc les portes de la ville en te souhaitant de t'y amuser comme il se doit ! Et si tu fais cramer des trucs, préviens moi qu'on aille le faire ensemble !
On a donc au final un personnage qui s'intègre à merveille dans l'univers et ses recoins les plus froids. Je t'ouvre donc les portes de la ville en te souhaitant de t'y amuser comme il se doit ! Et si tu fais cramer des trucs, préviens moi qu'on aille le faire ensemble !
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