Unburn Ft. Ginevra - Aydan
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Unburn Ft. Ginevra - Aydan

@ Aydan O'Brian

Aydan O'Brian
CATALYSEUR
Messages : 14
Date d'inscription : 15/02/2024
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Dim 3 Mar 2024 - 20:04
Une épaisse fumée noire tache le ciel azuré. On peut la voir à des kilomètres à la ronde. Quelques unités sont déjà sur place mais cela ne suffit pas. Une bonne partie des casernes de Vancouver sont appelées à la rescousse. Lorsque nous arrivons sur place, c’est littéralement l’enfer sur terre. Toute l’aile ouest de l’usine agro-alimentaire est en feu. Des bombonnes sont projetées dans les airs, retombant lourdement à des centaines de mètres, rendant l’approche extrêmement dangereuse. Une dizaine de camion sont déjà là, les lances aspergent les façades, dans grand résultats. D’autres arrosent le bâtiment central, empêchant la propagation du brasier.

A l’abri derrière notre propre véhicule, nous écoutons les consignes hurlées de notre capitaine. Divisés en plusieurs groupes, nous avançons prudemment. Je me suis porté volontaire pour pénétrer au cœur même de la fournaise, il y aurait encore des employés bloqués dans l’usine. Je pose ma main sur l’épaule de Dean, le stoppant net dans sa progression. Des veloutes incandescences se forment devant nous, louvoient en se montrant terriblement agressives. Des serres, faites de flammes, dansent devant mes yeux ébahis, de leurs doigts crochus, elles hachurent l’air, me faisant bien comprendre que nous ne pouvons emprunter ce passage. Toutefois, elles se tordent, frétillent, comme pour montrer une direction. Entraînant Dean dans mon sillage, nous trouvons deux corps qui sont rapidement évacués tandis que nous poursuivons nos recherches.

La radio grésille, annonçant que l’entièreté du personnel est sortie, ne reste plus qu’à maîtriser l’immense incendie qui ravage l’usine. Toujours à l’écoute de leurs chants, j’ai fini par trouver le cœur du brasier, ce qui nous a porté à la victoire. Elles m’ont guidées et se sont apaisée à ma demande, caressant parfois comme une maîtresse, ma combinaison. Il nous a fallu plus de six heures pour en venir à bout. Les flammes se sont rebellées, ne voulant mourir sous les flots et pourtant elles ont battu en retraite après une bataille acharnée.

Je suis heureux de n’avoir eu à faire de rapport, étant bien incapable d’expliquer comment nous avons dompter cet immense brasier, mais je suis certain d’une chose, c’est que nous avons communiqué. Ça paraît totalement insensé. J’ai presque honte d’entendre ma propre voix former ces mots qui n’ont aucun crédit lorsqu’ils s’échouent dans mon appartement, à la seule intention de Shadow. Il me regarde avec ses grands yeux verts, agite sa queue dans tous les sens et finit par venir se frotter contre moi, quémandant quelques attentions.

Quelques jours après l’incendie qui a fait les gros titres du journal local, la société à qui appartient la fabrique plus ou moins dévastée organise une soirée de remerciement au Fairmont. Tous les pompiers ayant combattu contre les flammes sont conviés à cette petite sauterie. Je déteste ce genre d’évènement où les huiles se gargarisent, se félicitant du devoir accompli.

Les festivités commencent tôt et à 17 heures, je retrouve Dean et le reste de mes camarades dans l’immense hall de l’hôtel. Les clients sont étonnés de voir autant d’uniforme se balader sur le marbre de l’établissement. Nous sommes dirigés vers une salle de réception où d’énorme buffet ont été dressés. Divers bars servent déjà des boissons où je m’arrête également pour prendre une bière. Le colonel est en grande discussion avec un homme en civil, une flûte de champagne à la main. Happé par Dean qui m’entraîne vers les hommes de la caserne, je n’ai pas l’occasion de l’observer plus longuement. D’ailleurs, je m’en fiche totalement, bien que la présence d’un civil me perturbe. Certainement un politicard qui va en profiter pour s’attribuer la sympathie des électeurs en vue des prochaines élections.

Comme supposé, des allocutions diverses et inintéressantes se succèdent avant d’enfin pouvoir attaquer les petits plats dormant sur les tables. La nourriture est vraiment excellente, les serveurs peinent à ravitailler mais finissent pas assouvir le féroces appétits des combattants du feu.

Je quitte la salle un instant, cherchant les commodités. Lorsque je sors de la salle de bain, l’homme vu auparavant m’accoste et me demande de le suivre. Il agite une plaque sous mes yeux que je n’ai le temps d’examiné, se présentant sous le nom de Scott Brandville travaillant pour la commission des pompiers de Vancouver.

- Je suis conscient que ce n’est pas tout à fait l’endroit ni le moment de vous interroger sur ce qui s’est passé à Forbtein Corp. Mais le temps des mémoires est compté et j’ai déjà vu plusieurs de vos camarades. Auriez-vous l’amabilité de me suivre, cela ne prendra qu’une dizaine de minutes. Après, je vous rends votre liberté et vous pourrez pleinement profiter de la soirée et de cet excellent buffet.

Etant un brave soldat, avec un sens du devoir, je me plie volontiers à sa requête et nous empruntons l’ascenseur qui nous emmène dans les étages. Rapidement, je me retrouve dans une petite salle de conférence où plusieurs femmes et hommes m’attendent. Je tire un peu sur ma veste, ajuste ma cravate et prends place sur le siège désigné.

Les questions, de nature tout à fait banale, s’enchaînent et j’y réponds avec aisance. Jusqu’au moment où les interrogations prennent un tournant étrange et déstabilisant auxquelles je n’ai pas d’explication à fournir. Ils se retirent et me demandent de patienter quelques instants, me promettant de me libérer dans quelques minutes.

Je suis là, assis dans cette petite salle, ne sachant pas vraiment ce que ces gens me veulent. Un sentiment étrange planant dans mon esprit avec une intuition qu’ils en savent bien plus sur moi qu’ils le disent. D’ailleurs, leurs questions ne se sont pas cantonnées uniquement sur Forbstein Corp. mais également sur d’autres récentes interventions. Je me lève, effectue quelques pas, l’idée de retrouver mes potes dansant déjà dans mon crâne.
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@ Ginevra Visconti

Ginevra Visconti
CATALYSEUR
Messages : 17
Date d'inscription : 15/02/2024
#
Dim 10 Mar 2024 - 13:08
- Ah ! Miss Visconti, merci d’avoir fait le déplacement.

- Cela semblait urgent. Et je ne peux qu’imaginer que vous auriez envoyé quelqu’un directement chez moi si je ne répondais pas.

Au vu du sourire offert à l’Alchimiste, elle avait raison et darda un regard froid sur le sorcier dont le sourire se fana quelque peu. Être appelée de la sorte ne lui plaisait guère. Elle n’était pas un chien qu’on sifflait à tout-va. Son statut de consultante, si nécessaire pour qu’on la laisse en paix avec ses recherches, lui donnait parfois le sentiment d’être un outil pour la FSV. Elle allait profiter de cette nouvelle demande pour gentiment leur rappeler qu’elle n’était ni membre, ni obligée de répondre à leurs appels et qu’il était temps qu’ils commencent à s’en rappeler. Elle suivit néanmoins le sorcier dans le hall de l’hôtel où se tenait visiblement quelques festivités auxquelles elle ne jeta qu’un bref coup d’œil. Uniformes, serrage de main, elle en avait vu suffisamment par le passé et cela ne l’intéressait guère, contrairement à l’objet de sa visite.

- Si vous me disiez plus en détail pourquoi vous m’avez fait venir à cette heure-ci ?

- Monsieur Brandville vous expliquera tout ça en détail.

Une manière efficace de dire qu’il n’en savait rien, mais qui n’arrangera guère la mauvaise humeur de l’Alchimiste. Elle avait bien d ‘autres choses à faire et être convoquée en début de soirée alors qu’elle était en pleine expérience l’énervait profondément. Certes, son expérience n’était que culinaire et elle pourrait sans aucune difficulté recommencer le lendemain, mais c’était le pour le principe. Lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, son guide se pressa de lui indiquer la salle où elle devait se rendre et s’enfuit sans demander son reste, suivit par le regard de Ginevra. Un soupir lui échappa et elle décida de se calmer. Être de mauvaise humeur n’allait pas rendre cette entrevue moins longue, seulement plus pénible pour tout le monde. Elle suivit donc les instructions et ouvrit la porte désignée, tombant nez à nez avec une demi-douzaine de sorcier, dont le fameux Brandville.

- Ah, Mademoiselle Visconti, nous vous attendions.

- J’ai cru comprendre, Monsieur Brandville. Mais avant toute chose, je tiens à rappeler que je ne suis pas à votre service et que je n’apprécie guère d’être convoquée de la sorte sans aucun préavis. J’ai un accord avec la FSV, mais cela ne fait pas de moi l’un de vos laquais.

- Loin de moi cette idée, mais la situation était inattendue et un élément en particulier pouvait vous intéresser. Nous nous sommes donc permis de vous appeler.

- Et me dire la raison au téléphone ?

Un sourire se forma sur les lèvres du sorcier et elle pinça les lèvres pour ne pas lui donner le fin fond de sa pensée. Les sorciers et leurs fichus mystères. A croire que c’était plus important pour eux que tout le reste. Elle laissa pourtant couler et s’installa au siège qu’on lui désigna, écoutant le résumé d’une affaire dont elle n’avait jamais entendu parler. Apparemment un pyromane s’amusait ces derniers temps dans la région et il devenait de plus en plus clair qu’il était un catalyseur, lui aussi. Elle feuilleta rapidement le dossier qu’on lui avait laissé sur la table, mais ce dernier comprenait surtout des photos de bâtiments incendiés et des pompiers en intervention. Un en particulier, au vu de la fin du dossier. Elle releva un regard interrogateur vers Brandville.

- Nous pensons que c’est un des nôtres, mais il n’est nullement l’auteur des incendies. Nous l’avons tout de même gardé à l’œil et amené ici en pensant que… Vous cherchez toujours un apprenti, n’est-ce pas ?

- Absolument. J’imagine que c’est l’élément intéressant dont vous parliez ?

Elle feuilleta davantage le dossier, mais elle n’était guère convaincue. Elle avait besoin d’un apprenti, certes, mais cet Aydan était trop vieux. Apprendre la magie prenait des années et plus l’esprit était jeune, plus facile cela était, particulièrement pour l’alchimie qui nécessitait d’ingurgiter d’immenses connaissances autant magiques que scientifiques avec les progrès de la science ces deux derniers siècles. Rien ne prouvait qu’il était un alchimiste d’ailleurs et elle pensait même que c’était loin d’être le cas, au vu du dossier. Elle était sceptique, mais elle accepta tout de même de le tester après avoir laissé le groupe de sorcier l’interroger. Via un faux mur, elle observa le pompier et ses réactions, étudia ses réponses et le regarda faire des vas et vient dans la pièce comme s’il ne pouvait pas tenir en place. Ce qui n’était déjà pas une très bonne nouvelle. Elle n’avait guère d’attentes, mais elle se devait d’en avoir le cœur net. Lorsqu’elle ouvrit la porte menant dans la salle de conférence, portant son dossier d’une main et une petite boite dans l’autre, le pompier était toujours debout. Il avait fière allure dans son costume et sa carrure en disait long sur les exercices qu’il pratiquait en tant que pompier. A côté de lui, elle ne payait pas de mine.

- Bonjour monsieur O’Brian. Je suis Ginevra Visconti. Installez-vous je vous prie, je ne devrais pas abuser de votre temps trop longtemps.

Cela allait davantage dépendre de lui que d'elle. Elle-même alla s’asseoir face à lui, posant le dossier devant elle et la petite boite à sa droite. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas évoqué la magie à un total néophyte dont la magie était plus une affaire de mythe et d’histoire bonnes pour les films et Halloween. C’est pour cela qu’elle portait son choix pour un apprenti vers un esprit jeune. Les personnes déjà adultes avaient largement eu le temps de se construire leur propre vision du monde et leurs propres croyances et annoncer une telle chose n’était ni simple, ni toujours bien accueillie. Parfois, on tombait sur la personne idéale et elle avait déjà vu des apprentis plus vieux que leur enseignant, mais c’était rare et encore plus rarement vraiment utile pour les deux parties. Elle n’avait pas vraiment ce problème, c’était davantage l’état de l’esprit qui lui importait, ainsi que la famille magique dont cet Aydan faisait partie.

- Je vais aller droit au but. Vous possédez des compétences qui peuvent intéresser ceux que vous avez vu précédemment. Compétences dont vous n’avez pas vraiment conscience ou que vous n’expliquez pas. Je suis là pour vous expliquer tout ça.

Il y avait deux écoles dans ce genre de cas. Ceux qui préféraient être directs et ceux qui essayaient d’amener la nouvelle doucement. La majorité privilégiait la première version, surtout que la plupart des révélations de ce genre était donnée à de jeunes esprits qui pouvaient facilement accepter un fait aussi étranger à leur vie actuelle. Celui face à Ginevra devait être dans ses dernières années de vingtaine, à vue de nez, bien loin de l’âge idéal. Être subtil pour lui laisser le temps d’assimiler l’information serait sans doute préférable. Mais elle n’avait pas le temps et pas vraiment l’envie d’être subtile à l’instant présent. Elle prit la boite dans sa main et en sortit un morceau de roche tout ce qu’il y avait de plus banal avant de le poser entre elle et son interlocuteur.

- Les mythes et légendes ont parfois un fond de vérité. Parfois pour entretenir une illusion d’une époque plus agréable ou plus fantasque à celle que l’on connaît et, parfois, parce que des témoins ont rapporté au monde ce qu’ils avaient vu sans qu’on les prenne au sérieux. Dans le cas présent, ce secret est gardé à travers le monde depuis des éons et rares sont les cultures à encore pleinement embrasser la réalité de son existence.

Elle sortit sa pierre d’alchimie, un galet lisse d’un rouge sang et le garda dans sa paume ouverte. L’objet se mit à luire puis à briller tandis que l’Alchimiste laissai sa magie imprégner la roche qu’elle avait posée entre elle et Aydan. La roche se modifia alors et au lieu d’un bloc d’un gris sombre, elle devint transparente comme le verre le plus pur que l’homme était capable de créer. L’Alchimiste, elle, n’avait pas lâché le pompier du regard, attentive à ses réactions.

- Magie, sorcellerie, arcane. Il y a plein de mots pour nommer ce qui permet de modifier la réalité au-delà de ce que la science peut expliquer et qui outrepasse les lois de la nature elle-même. Et vous, Aydan O’Brian, possédez un tel pouvoir, même s’il est brut et loin de vous être acquis.

Restait à voir s’il prendrait bien la nouvelle ou si les autres allaient devoir intervenir et effacer sa mémoire concernant toute cette entrevue.
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@ Aydan O'Brian

Aydan O'Brian
CATALYSEUR
Messages : 14
Date d'inscription : 15/02/2024
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Lun 8 Avr 2024 - 0:51
Une large baie vitrée me permet d’observer la ville qui se déroule à mes pieds. Les voitures sont minuscules, comparables à des jouets. Mes mains enfoncées dans mes poches, mes doigts jouent distraitement avec les clefs de mon appartement. Le reflet de la lune imparfaite se reflète dans la mer au loin. La nuit, tout paraît différent. Un long soupire s’extirpe des mes lèvres alors que je tourne le dos à la Vancouver. C’est long, il me tarde de retrouver mes co-équipiers pour faire la fête comme il se doit. On finira certainement ivre et on commandera des taxis pour rentrer chez nous, mais pour une fois que la municipalité, nous offre un gala, autant en profiter. Je redresse un tableau, tout en étant sceptique sur le sens artistique de la photo.

Enfin la porte s’ouvre, me faisant me retourner sur une petite femme aux allures quelques peu revêches. Je m’avance, prêt à lui tendre la main mais son ton cassant, m’invitant à m’asseoir, m’en dissuade. Je m’exécute, le dos droit, la veste lissée. Je croise mes doigts et abaisse la tête en guise de salutations.

- Madame Visconti.

Qui est-elle ? Je la suis du regard, gardant mes yeux sur son visage, même si j’ai rapidement épousé visuellement sa silhouette lors de son entrée. Elle est mignonne, mais sa mine plutôt austère et fermée me dit qu’elle n’est pas là pour faire la simple causette. Le ronron de la climatisation empli le silence. J’attends patiemment, elle n’est pas là pour parler de banalités, il doit y avoir un truc important qu’elle doit me communiquer, je le sens. Une nouvelle affectation ? Un blâme ? Une promotion ?

Alors qu’elle reprend la parole, elle n’enrubanne aucun de ses propos. J’élève un sourcil ne comprenant pas bien où elle veut en venir. Des compétences, nous en avons tous. Je sais que je fais du bon boulot, enfin c’est ce que je crois. La seconde partie m’intrigue et je sens une douce chaleur m’envahir, malgré la climatisation poussée à fond. Un léger courant d’air, sorti de nulle part s’enroule autour du dossier posé devant elle, fait frémir les feuilles superposées, avant de disparaître dans le néant.

Sa tirade est nébuleuse, ne m’apportant pas d’explication à notre présence mutuelle. Je hoche la tête toutefois, étant en accord avec ses dires. Je suis de ceux qui croit encore aux arts ancestraux de la Première Civilisation, même si je n’en parle jamais à qui que ce soit. J’observe ses gestes, ils sont méticuleux et précis. Une pierre apparaît dans sa paume, elle se met à luire, à changer, c’est magnifique. Déposée entre nous, je me perds dans la magnificence de la transformation. Je souris, nullement effrayé. Le caillou n’est plus, mais son incandescence semble presque irréelle, tant il est sublime. Perdu dans la contemplation, j’ai presque oublié la présence de la jeune femme. Sa voix me tire de mon songe et je lève les yeux vers elle, surpris de sa question.

- Je vous demande pardon ? Jamais aucun objet ne s’est transformé sous mes yeux, c'est une grande première. Non Madame, je ne peux changer l’apparence des objets. Par contre…

Je me tais. Je ne peux décemment pas lui dire que les flammes me guident, qu’elles murmurent en catimini comment l’étouffer et les tuer. Comment confier à une parfaite inconnue que l’eau me porte, qu’elle se dirige exactement là où mes pensées le souhaite, que des courants d’air apparaissent lors de contrariété ou de colère.

Mon regard s’est fait lointain durant quelques secondes, revoyant des souvenirs s’imprimer dans mon esprit. Pourquoi me pose-t-elle la question et qui est-elle ? Je n’ai pas vu réellement vu l’insigne que l’homme a dégainé tout à l’heure. Je suis toujours dans l’hôtel mais ce que j’ai pu voir autour de moi, n’a rien à voir avec une salle de conférence traditionnelle. Fronçant les sourcils, je reporte mon attention sur mon interlocutrice.

- Rafraîchissez-moi la mémoire, je vous prie, de quel organisme faites-vous partie ? Rassurez-moi, nous sommes toujours à l’hôtel ? Car les bureaux que j’ai pu voir, il y a un instant, ne ressemblent guère à des chambres pour des touristes de passage.

J’ai l’impression d’avoir été berné même si la petite démonstration était un joli tour de passe-passe. Une bourrasque traverse la pièce, agitant ses cheveux, amenant son parfum délicat jusqu’à mes narines. C’est furtif mais bien réel.

- Comment avez-vous fait ? Pour changer ce simple galet ? Me le dévoilerez-vous ?
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