[DÉLAI DEPASSÉ] Jay A. Knight | Me Against the World (2Pac)
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[DÉLAI DEPASSÉ] Jay A. Knight | Me Against the World (2Pac)

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Jeu 15 Fév 2024 - 17:37

Jay Abraham Knight

feat. Donald Glover
nom et prénom Jay, comme un des pères fondateur des US of A. Une chance, en vrai, la Bible est venue en second. Abraham, comme la Bible du coup, pas comme le président. Problèmes d’une famille dysfonctionnelle, ça se rappelle ce que ça veut bien se rappeler. Sa sœur n’a pas eu la même chance. Bethany, tu parles d’un prénom dur à porter. Bonne vieille Beth. Jay, c’est bien, c’est court, ça se crache comme une insulte. La famille Knight, éclatée à travers le pays. Un nom comme un autre, qui s’oublie.

date de naissance, âge Né le 28, ou peut-être le 27, avril mil neuf cent quatre-vingt-neuf. Stacy donne naissance à son second enfant. Chétif, avec des difficultés à respirer. Mathias est là, avec elle. La première est gardée par la voisine – Aunt Becca. Finalement, le petit gueule. Tout ira bien. Dans les jours suivants, la mère et le petit sortent de la clinique. On fera la fête pour la naissance de Jay. C’était le 27, ou le 28 avril, qui s’en souvient ?

origines, nationalité Jay est américain, born and raise baby. Son arrière-grand-père paternel a travaillé dans le Sud, avant l’émancipation, où il est parti pour New-York. C’est tout ce qu’il sait. Le grand-père est mort jeune, accident de chantier, et tout ce qu’il savait, il n’a jamais pu le dire à Mathias, le père de Jay. Du côté de sa mère, c’est tout aussi flou. Jay sait qu’elle a grandi en France avant que ses parents à elle ne partent vivre le rêve américain.  Le cancer s’est chargé de couper les ponts entre eux quand il avait douze ans. Il se souvient du parfum de la lessive, à la lavande, des voyages au lavomatique, la main dans la main, de l’amande de ses yeux, et de son rire, puissant, charismatique. C’était elle le ciment de la famille, et quand elle est morte, la famille a éclaté. Il est resté avec son père, par pitié. Bethany est parti pour Vancouver pour les études. Il se souvient l’avoir regardé monter dans le train, elle le suppliant de la suivre. Peut-être qu’il aurait dû.

genre, pronoms Jay est un homme, cis et son pronom est il.

occupation Le boulot, ça va, ça vient. Depuis qu’il est à Vancouver, il a enchainé les boulots pour finalement se retrouver à travailler en tant que barman au « The Corner ». Avec le peu d’argent qu’il avait de côté, il s’est fait principal associé, et en est désormais l'unique patron après que les deux autres propriétaires aient choisis de partir à la retraite, se contentant de récupérer un salaire auprès de Jay. Petit rade sans prétention, on y sert de l’IPA et de la pizza, un coin de chez lui que Jay a amené dans sa valise.
En parallèle du bar, Jay s’affaire à enquêter sur la mort de sa sœur. Il s’était promis de rester loin des problèmes en arrivant ici ; faire table rase du passé, oublier l’odeur de la poudre, s’autoriser un petit joint de temps à autre, pour libérer la pression, pour kiffer le son du vinyle sur la platine. Des promesses emportées dans la tombe de Beth. Les flics, il connait. La justice, c’est qu’un mot comme les autres, on peut mettre ce qu’on veut derrière. Alors, il trouvera l’assassin de sa sœur, et il servira la justice lui-même.


lieu d'habitation Depuis qu’il est à Vancouver, Jay habite aux Hastings, le seul endroit qu’il peut se payer, d’autant plus depuis son investissement dans The Corner. Downtown Eastside, ça fait peur aux touristes, mais il a déjà connu pire. L’odeur de la poudre, il l’avait déjà senti dans les rues du Bronx. Il a promis de se ranger, d’arrêter les conneries. Tu parles, il en est incapable, la corruption a atteint le cœur, blanchie les nuits. Dans les cauchemars, le sang ne s’essuie pas des mains. Il ne s’y sent pas vraiment chez lui, mais c’est mieux que rien.  

groupe Jay n’appartient à aucun groupe, même s’il est dans le radar de la DUST depuis le début de son enquête sur le meurtre de Bethany.
don, tradition répondre ici.
branche répondre ici.
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35 ans - Patron de "The Corner" - Downtown Eastside - Humain

taking a closer look

caractère et signes distinctifs
Les journées sont longues. Clope pendue aux lèvres. La tête hoche lentement sur le beat qui est balancée dans le bar vide. Bonne journée encore. Trop longue, il se frotte les yeux du revers de la main. Le tatouage sur le majeur est visible de tous, il n’a rien à cacher. CBZ, ça a fait partie de sa vie pendant assez longtemps pour qu’il l’assume ; puis ce n’est pas comme si les bobos de Vancouver qui viennent ici connaissaient une bande de petites frappes du Bronx. C’est pas son seul tatouage, mais le seul qui soit vraiment visible. Sur le torse, le nom de sa mère et de sa sœur – Stacy & Beth. Des dollars, un ange, un flingue, only God can judge me. Le Classique des gangster de bas étages sur le reste du corps. Tee-shirt blanc, jean Lewis, Air Jordan’s au pieds ; classique. Il aime bien les carreaux des chemises, ça lui donne un air Clark Kent qu’il dit. Peu de gras, les muscles sont dessinés comme il faut ; il y travaille. Puis il mange pas assez non plus, pas le temps. Beth l’appelait Donatello quand il était gamin ; s’il avait pu bouffer que de la pizza, il l’aurait fait.

Jay repose les billets dans la caisse. Pas d’erreurs, la salle a encore bien bossé. Il passe le comptoir, s’ouvre une bière. Goose Island, c’est sympa après la journée. Les cuisines sont fermées, il mangera un bout en rentrant. Ou pas, ça dépendra de son appétit. La pizza du vieux Tony lui manque. QU’est-ce qu’il devient, ce vieux bougre. La chaine froide autour de son cou lui semble soudainement lourde, comme si la croix venait de prendre quelques grammes. Il porte la main à celle-ci, par le col du tee-shirt. Il l’embrasse avant de la remettre à sa place. La bière est fraiche, elle fait du bien.

Les résultats des matchs sont publiés. Les Lakers qui s’imposent, Knicks qui perdent. Une nouvelle gorgée, tandis qu’il scrolle parmi les vidéos récaps des deux matchs ; il comprendra jamais la passion pour le hockey. Il y avait que Beth pour l’y trainer. Le téléphone sonne. Un SMS.

« Yo, Jay, c’est Tina ; j’ai trouvé l’adresse pour B., faut qu’on se capte, tu me dois toujours un resto. Te tues pas à la tâche. Tu me manques. »

Il répond.

« Merci T. ; j’oublie pas le resto t’en fais pas ; j’pourrais rien faire sans toi. »

Le credo de Jay, c’est que si tu veux un truc, pas le choix que de taffer pour l’avoir. Quand on grandit avec presque rien, et certainement pas l’amour paternel, on apprend vite à s’adapter. Jay n’était pas le petit garçon le plus brillant à l’école, mais il n’était certainement pas le plus stupide non plus. Vif d’esprit, dans la débrouille, c’est ce qui lui a valut d’être recruté par les CBZ, un gang minable que Jay a transformé en machine dangereuse avant que tout ne vienne lui péter à la gueule. La peur ne le paralyse pas, et s’il est réveillé par les cauchemars, ce ne sont pas les regrets qui l’étouffent. Tout ce qu’il a fait, c’est pour rester en vie, pour garder son vieux dans le meilleur état possible, même si celui-ci ne l’a jamais rendu à son fils, ce raté incapable de rentrer à l’université. Il se frotte le nez. La fatigue qui tombe, mais ce n’est pas parce que le bar ferme que la journée est terminée.

Il fait plus froid à Vancouver qu’à New-York, il ne s’y habitue pas. La veste épaisse est enfilée, un bonnet sur les cheveux courts. Il ferme la porte, vérifie, l’ouvre, la referme encore. Mouvement dépité sur le visage, les sourcils qui se haussent.

La clope toujours au bec, il fourre les mains dans ses poches. Le poids de son flingue lui manque. Il lui reste le couteau. Pas d’embrouilles ce soir, que des infos à faire circuler. Il marche longtemps, jusqu’au point de rendez-vous. Avec le temps, il s’est fait accepté par la pègre locale. Il ne gêne pas, il aide au besoin ; ça arrondi les fins de mois. Tout ce qu’il veut en échange, c’est qu’on lui foute la paix, et des infos. Tina, c’était une amie à sa sœur. Ils sont restés deux ans ensembles. Après la mort de l’ainée des Knights, il s’est avéré qu’elle en savait pas mal sur la ville. Beth n’avait pas que des bonnes fréquentations. Un truc de famille visiblement.

Quand elle partie rejoindre les autres Knight dans l’au-delà, lui, il a perdu toute motivation. Le bar a passé une phase difficile, merci Tina d’avoir été là, mais ça a couté son couple. Easy going, Jay n’est plus la brute qu’il était autrefois. Vieillir, ça assagit, faut croire. Il n’est pas le plus causant, non plus, des bouts de phrases, par-ci, par-là. Il s’exprime mieux à l’écrit. Il rappait bien, quand il était plus jeune. Maintenant, sa seule motivation, c’est cogner le sac à merde qui a buté sa sœur. C’est ça qui motive chaque pas qu’il fait, qui le fait voir chaque levé de soleil, et tenir un minimum à la vie.
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opinions et connaissance du surnaturel Quelle est l'étendue des connaissances de ton personnage sur le monde surnaturel ? Comment sait il ce qu'il sait ? Est-ce qu'il vit bien sa nature, ou au contraire la déteste ? Quelle est son opinion sur les races surnaturelles ? A-t-il au moins déjà rencontré l'un de leur représentants ? S'il fait partie d'une organisation particulière, quelle est son avis à son sujet ? Quel y est son rang ou son rôle ?


S'il a des pouvoirs particuliers, quels sont-ils et à quel point les maîtrise-il ?

Tu n'es bien entendu pas obligé.e de répondre à toutes ces questions. Elles sont seulement là pour t'aiguiller et te donner une idée de ce qui est attendu dans cette rubrique.

prénom, pseudo (pronoms)


personnage inventé. crédits répondre ici. un avis, une envie sur le forum ? répondre ici. tout sur l'artiste répondre ici, autant que tu veux, c'est ton heure de gloire. ton mot de la fin répondre ici.
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Jeu 15 Fév 2024 - 17:44

histoire

Jay, it always was you and I againt the world. Sorry you're on your own now.


i.
As I walk through the valley of the shadow of death
I take a look at my life and realize there's nothin' left
'Cause I've been blastin' and laughin' so long that
Even my momma thinks that my mind is gone

ii.
Raise the sky
We got to fly over the land, over the sea
Fate unwinds; and if we die, souls arise
God, do not seize me please, till victory

iii.
I remember when
I remember, I remember when I lost my mind
There was something so pleasant about that place
Even your emotions have an echo in so much space

iv.
Can you picture my prophecy?
Stress in the city, the cops is hot for me
The projects is full of bullets, though bodies is droppin'
There ain't no stoppin' me
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@ Elena J. Lovecraft

Elena J. Lovecraft
CATALYSEUR
Messages : 25
Date d'inscription : 19/02/2024
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Dim 17 Mar 2024 - 15:19
Hé pourquoi j’avais pas vu cette fiche ?!
Bienvenue j’adore le fc, et c’est cool de voir un humain, hâte de le voir nager au milieu de cet océan de requins What a Face
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