[DÉLAI DEPASSÉ] Jay A. Knight | Me Against the World (2Pac)
@ Invité
Jay Abraham Knight
taking a closer look
Les journées sont longues. Clope pendue aux lèvres. La tête hoche lentement sur le beat qui est balancée dans le bar vide. Bonne journée encore. Trop longue, il se frotte les yeux du revers de la main. Le tatouage sur le majeur est visible de tous, il n’a rien à cacher. CBZ, ça a fait partie de sa vie pendant assez longtemps pour qu’il l’assume ; puis ce n’est pas comme si les bobos de Vancouver qui viennent ici connaissaient une bande de petites frappes du Bronx. C’est pas son seul tatouage, mais le seul qui soit vraiment visible. Sur le torse, le nom de sa mère et de sa sœur – Stacy & Beth. Des dollars, un ange, un flingue, only God can judge me. Le Classique des gangster de bas étages sur le reste du corps. Tee-shirt blanc, jean Lewis, Air Jordan’s au pieds ; classique. Il aime bien les carreaux des chemises, ça lui donne un air Clark Kent qu’il dit. Peu de gras, les muscles sont dessinés comme il faut ; il y travaille. Puis il mange pas assez non plus, pas le temps. Beth l’appelait Donatello quand il était gamin ; s’il avait pu bouffer que de la pizza, il l’aurait fait.
Jay repose les billets dans la caisse. Pas d’erreurs, la salle a encore bien bossé. Il passe le comptoir, s’ouvre une bière. Goose Island, c’est sympa après la journée. Les cuisines sont fermées, il mangera un bout en rentrant. Ou pas, ça dépendra de son appétit. La pizza du vieux Tony lui manque. QU’est-ce qu’il devient, ce vieux bougre. La chaine froide autour de son cou lui semble soudainement lourde, comme si la croix venait de prendre quelques grammes. Il porte la main à celle-ci, par le col du tee-shirt. Il l’embrasse avant de la remettre à sa place. La bière est fraiche, elle fait du bien.
Les résultats des matchs sont publiés. Les Lakers qui s’imposent, Knicks qui perdent. Une nouvelle gorgée, tandis qu’il scrolle parmi les vidéos récaps des deux matchs ; il comprendra jamais la passion pour le hockey. Il y avait que Beth pour l’y trainer. Le téléphone sonne. Un SMS.
« Yo, Jay, c’est Tina ; j’ai trouvé l’adresse pour B., faut qu’on se capte, tu me dois toujours un resto. Te tues pas à la tâche. Tu me manques. »
Il répond.
« Merci T. ; j’oublie pas le resto t’en fais pas ; j’pourrais rien faire sans toi. »
Le credo de Jay, c’est que si tu veux un truc, pas le choix que de taffer pour l’avoir. Quand on grandit avec presque rien, et certainement pas l’amour paternel, on apprend vite à s’adapter. Jay n’était pas le petit garçon le plus brillant à l’école, mais il n’était certainement pas le plus stupide non plus. Vif d’esprit, dans la débrouille, c’est ce qui lui a valut d’être recruté par les CBZ, un gang minable que Jay a transformé en machine dangereuse avant que tout ne vienne lui péter à la gueule. La peur ne le paralyse pas, et s’il est réveillé par les cauchemars, ce ne sont pas les regrets qui l’étouffent. Tout ce qu’il a fait, c’est pour rester en vie, pour garder son vieux dans le meilleur état possible, même si celui-ci ne l’a jamais rendu à son fils, ce raté incapable de rentrer à l’université. Il se frotte le nez. La fatigue qui tombe, mais ce n’est pas parce que le bar ferme que la journée est terminée.
Il fait plus froid à Vancouver qu’à New-York, il ne s’y habitue pas. La veste épaisse est enfilée, un bonnet sur les cheveux courts. Il ferme la porte, vérifie, l’ouvre, la referme encore. Mouvement dépité sur le visage, les sourcils qui se haussent.
La clope toujours au bec, il fourre les mains dans ses poches. Le poids de son flingue lui manque. Il lui reste le couteau. Pas d’embrouilles ce soir, que des infos à faire circuler. Il marche longtemps, jusqu’au point de rendez-vous. Avec le temps, il s’est fait accepté par la pègre locale. Il ne gêne pas, il aide au besoin ; ça arrondi les fins de mois. Tout ce qu’il veut en échange, c’est qu’on lui foute la paix, et des infos. Tina, c’était une amie à sa sœur. Ils sont restés deux ans ensembles. Après la mort de l’ainée des Knights, il s’est avéré qu’elle en savait pas mal sur la ville. Beth n’avait pas que des bonnes fréquentations. Un truc de famille visiblement.
Quand elle partie rejoindre les autres Knight dans l’au-delà, lui, il a perdu toute motivation. Le bar a passé une phase difficile, merci Tina d’avoir été là, mais ça a couté son couple. Easy going, Jay n’est plus la brute qu’il était autrefois. Vieillir, ça assagit, faut croire. Il n’est pas le plus causant, non plus, des bouts de phrases, par-ci, par-là. Il s’exprime mieux à l’écrit. Il rappait bien, quand il était plus jeune. Maintenant, sa seule motivation, c’est cogner le sac à merde qui a buté sa sœur. C’est ça qui motive chaque pas qu’il fait, qui le fait voir chaque levé de soleil, et tenir un minimum à la vie.
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S'il a des pouvoirs particuliers, quels sont-ils et à quel point les maîtrise-il ?
Tu n'es bien entendu pas obligé.e de répondre à toutes ces questions. Elles sont seulement là pour t'aiguiller et te donner une idée de ce qui est attendu dans cette rubrique.
prénom, pseudo (pronoms)
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@ Invité
histoire
i.
As I walk through the valley of the shadow of death
I take a look at my life and realize there's nothin' left
'Cause I've been blastin' and laughin' so long that
Even my momma thinks that my mind is gone
As I walk through the valley of the shadow of death
I take a look at my life and realize there's nothin' left
'Cause I've been blastin' and laughin' so long that
Even my momma thinks that my mind is gone
ii.
Raise the sky
We got to fly over the land, over the sea
Fate unwinds; and if we die, souls arise
God, do not seize me please, till victory
Raise the sky
We got to fly over the land, over the sea
Fate unwinds; and if we die, souls arise
God, do not seize me please, till victory
iii.
I remember when
I remember, I remember when I lost my mind
There was something so pleasant about that place
Even your emotions have an echo in so much space
I remember when
I remember, I remember when I lost my mind
There was something so pleasant about that place
Even your emotions have an echo in so much space
iv.
Can you picture my prophecy?
Stress in the city, the cops is hot for me
The projects is full of bullets, though bodies is droppin'
There ain't no stoppin' me
Can you picture my prophecy?
Stress in the city, the cops is hot for me
The projects is full of bullets, though bodies is droppin'
There ain't no stoppin' me
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@ Elena J. Lovecraft
Date d'inscription : 19/02/2024
Hé pourquoi j’avais pas vu cette fiche ?!
Bienvenue j’adore le fc, et c’est cool de voir un humain, hâte de le voir nager au milieu de cet océan de requins
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